Parc des 7 Collines - Château de la Buzine

Dans certains squares, les aires de jeux restent utilisables mais sont placées sous la responsabilité des parents qui doivent s'assurer du respect des consignes sanitaires et, notamment, la distanciation physique. Le château de la Buzine doit sa renommée à Marcel Pagnol. L'ayant acheté avec le projet d'y ouvrir une véritable Cité du cinéma, l'écrivain eut la surprise en arrivant sur place de reconnaître l'édifice qu'il longeait en famille sur le chemin de la Treille, et qui deviendrait – et restera pour toujours - "Le Château de ma mère" dans le deuxième volume de ses "Souvenirs d'enfance". Le château a été classé à l'inventaire des monuments historiques en 1996. Il attire aujourd'hui des dizaines de milliers de visiteurs qui apprécient le style et les matériaux de la construction, et à sa large palette d'événements, d'animations et d'activités, pour tous les goûts et tous les âges. C'est le siège de la Maison des cinématographies de la Méditerranée. A ce titre, La Buzine dispose d'une salle de cinéma moderne et répondant aux normes techniques les plus actuelles. Mais la salle obscure du château, si agréable soit-elle, ouvre sur un parc qui mérite à lui seul qu'on se rende à La Buzine et qu'on s'offre la promenade dans ce qui constitue l'écrin de verdure du " bijou " qui faisait rêver Augustine Pagnol tout en cheminant le long du canal. Le parc initial du château s'étendait sur 40 hectares d'où l'on pouvait voir les 7 collines (d'après le décompte de Joseph Méry) qui entourent Marseille. Il offrait verdure, fraicheur, fruits et légumes aux habitants du château qui se tenaient là-bas à l'écart des miasmes de la ville. Après la cession du domaine, la Ville de Marseille a conservé 4 hectares de parc autour du château qu'elle a fait entièrement réhabiliter. Exposé au Sud, à l'abri du vent et face à la chaîne de St-Cyr, le parc de la Buzine présente plusieurs originalités remarquables. Le parc est un Ecojardin labellisé Jardin de Noé. Sa particularité est d'être un espace naturel dans lequel la main de l'homme doit se faire la plus légère possible. Les disciples de Le Nôtre n'y sont pas à leur affaire. C'est le ciel qui pourvoit à l'arrosage. La fauche est tardive et celles que l'on déclare ailleurs "mauvaises herbes" ont droit de vie dans ce paysage. Du broyat d'écorces et de végétaux est déposé au pied des arbres. Au fur et à mesure qu'on s'écarte du château, la nature est de plus en plus laissée à sa fantaisie. On y trouve donc une véritable faune.