Église paroissiale Saint-Hervé

L’église date du 14e-15e siècle de part son clocher-porche et le chevet de l'église. Le clocher couronné d'une grande flèche en pierre subsiste de l'ancien édifice. L'église se distingue par la qualité architecturale de son porche où sont abritées les statues des douzes Apôtres. Dans le tympan, un blason, martelé à la Révolution, aux armes des familles Maillé et Carman permet de faire remonter aux environs de 1584 la fin de la construction du porche. L’église et l’ossuaire sont tous deux construits en pierre de taille de granite. La construction de l’ossuaire, situé dans l’angle sud-ouest de l’enclos, a suivi de près celle du porche ; proche dans le temps et dans le style, il reprend pour les baies le décor des niches des contreforts à fronton circulaire surbaissé, ainsi que les clochetons surmontant les contreforts d’angle. La clé en console de la porte reprend le motif du portail de Kerjean. Le bâtiment avait primitivement deux fonctions : ossuaire aéré par trois baies donnant sur le cimetière et chapelle funéraire éclairée par une fenêtre en pignon. En 1985 il était utilisé comme chapelle. L'ossuaire abrite les statues en granite de Kersanton de Saint-Hervé, de Saint Sébastien et d'une Pietà. Le clocher et porche de l'église ainsi que l'ossuaire dans le cimetière sont inscrits par arrêté du 9 octobre 1925.