Chapelle de La Trinité

La date de construction de cette chapelle n’est pas connue précisément. Le clocher porte la date de 1723 mais il est probable que la chapelle soit plus ancienne. Comme presque toutes les chapelles du Poher, elle présente un plan rectangulaire à un seul vaisseau couvert en charpente. Comme l’atteste le cadastre de 1823, cette chapelle était à l’origine en croix latine, formée soit par un transept, soit par deux chapelles latérales symétriques. Mais dès le début du XXe siècle, tombant en ruines, ces éléments ont été détruits. La charpente et la couverture ont également été refaits à neuf mais une des fermes d’origine a pu être conservée. Bien que modeste, la chapelle abrite encore un mobilier intéressant, notamment un banc-coffre de chœur en bois du XVIIe siècle, un retable composé d’un tabernacle à l’effigie du Bon Pasteur et plusieurs statues anciennes. L’autel en pierre, longtemps caché sous un autel en faux marbre et dégagé en 1965 est daté de 1588. Dans le mur ouest, une petite niche abrite quelques ossements, dont un crâne que la tradition attribue à Sébastien Le Balp, meneur en 1675 de la révolte des Bonnets Rouges. Chaque année, la petite chapelle accueille la messe de la Trinité, le premier dimanche après la Pentecôte.